Un angle restant mystérieux...
Comme vous pouvez le remarquer, le haut mur d'enceinte principal ne se retrouve pas dans ce secteur. Les éléments bâtis que sont la salle des gardes, bien identifiable, ainsi que les vestiges voisins, ont été construits à diverses époques du Moyen-âge, mais encore mal définies. Selon l'archéologue Jean-Paul CAZES toutefois, ce bâti isolé est "seigneurial" (XIIe).
Y a t'il eu des destructions lors d'une opération militaire de la guerre de Cent ans ? Ou du fait d'un tremblement de terre ? (L'hypothèse est en effet évoquée par les archéologues, et notamment en raison d'une secousse en 1428). Toujours-est-il que des reprises en maçonnerie ont été faites au moyen âge, et à peu de frais, visiblement par manque de moyens. Après la destruction de 1654, ce sont les éleveurs qui ont remonté plusieurs murets en pierre sèche.
Des gardes ? Des gardiens ?
La dénomination de « salle des gardes » pour ce bâtiment qui a gardé une arche à l'emplacement de son entrée, vient de la tradition orale. Les locaux ont coutume de parler d'un accès, d'une porte d'entrée sur ce secteur, car il fallait dès lors une salle pour les gardiens de la porte ! Le sentier qui permet ce jour de sortir du périmètre du château est toutefois une création récente.
Un mur en pierres sèches remonté par les bénévoles
Le chantier de bénévoles "REMPART 2015" a permis la consolidation-restauration d'un angle de mur arrondi voisin de la "salle des gardes". C'est une illustration de la technique de la pierre sèche, faisant tenir un mur (et un angle !) sans mortier.
La visite touche à sa fin.
Une sortie toute naturelle et directe s'offre à vous, sous "la salle des gardes", ou en retournant à l'entrée.
Autre option :
Remontez légèrement, pour sortir par le nouveau sentier "autour du château". Environ 15 minutes pour rallier l'entrée (point 2) par en-dessous des murs. Avec diverses vues et des panoramas sur le monument et les gorges.
(être correctement chaussé, ne pas craindre le vertige)
