Entamée dès 1992, la fouille de la « chapelle » n'a été terminée qu'en 2008. Preuve est faite que ce bâtiment date du chantier royal (fin XIIIe).
Des vestiges de bâtiments antérieurs, d'époque seigneuriale, ont été repérés dans le sol et sont à nouveau cachés. La fouille a aussi permis de déterminer un usage tardif, surprenant, au XVIe siècle : atelier de verrerie !
Le traditionnel qualificatif de « chapelle » semble surtout lié à la fenêtre cruciforme car peu d'autres éléments justifient cette utilisation pour ce bâtiment orienté Nord-Sud.
Vue "extérieure" de la fenêtre cruciforme
depuis l'échaffaudage, fin 2017.
Au couchant, à la belle saison, voici ce qu'il se produit :
Retour sur plusieurs chantiers et
campagnes entre 1992 et 2017 :
Années 1990 : les bénévoles regroupés dans "L'Association de Sauvegarde du Château de Termes", accompagnés par l'historien Gauthier Langlois, ou encore Fabrice Chambon (Actuel guide-conférencier à Montségur), se lançent dans le déblaiement de la chapelle :
A partir de 2005, des sondages, puis une réelle campagne de fouilles s'effectuent avec l'archéologue Jean-Paul CAZES. Une grande équipe d'étudiants et intervenants explore progressivement le sol de la chapelle jusqu'à la roche-mère :
En 2017, la chapelle bénéficie d'une conséquente opération de conservation. La porte d'entrée (mur Est) est reprise, les murs sont imperméabilisés et rejointoyés.
Pour s'intéresser aux détails de ce chantier, il y a une de nos séries de Blog :
L'empreinte du sceau (plâtre visible à l'accueil).
Jean LE PICARD :
C'est le nom de l'artisan couvreur ayant à priori égaré son sceau matrice en bronze sur le chantier de la toiture de « la chapelle » à la fin du XIIIe... C'est un des artisans venu travailler dans le sud pour le compte de l'autorité royale. Il a par ailleurs participé à l'édification du palais des Papes en Avignon.
Plus d'informations détaillées avec une note de l'historien Gauthier LANGLOIS.